Environ 30 000 personnes y sont confrontées en France. C’est le syndrome de Diogène. Il est caractérisé par une accumulation d’objets en tous genres, par la construction d’un monde intérieur se soldant souvent par la négligence et l’oubli de soi-même. Bien que tabou, ce trouble répertorié ne cesse d’intriguer à la manière d’un objet de curiosité.
Le but est d’aller à la rencontre de ces Diogènes, mais aussi de leurs proches, des aidants et des nettoyeurs, afin de démystifier le phénomène et sortir du cercle vicieux de la honte.
Par le biais d’un lexique photographique de 10 % de leurs objets, nous dressons leur portrait. Imaginer leurs repas, leurs passe-temps, leurs passions... Ces livres permettent aussi de se rendre compte de l’encombrement du lieu de vie de chacun.
Bastien, Florence & Jean Pierre
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Le but du projet est de faire comprendre que le syndrome de Diogène existe, que c’est une vraie maladie. Car lorsque l’on comprend qu’il ne s’agit pas de personnes sales et fainéantes, on agit différemment avec notre père, notre ami, notre voisin. Et cette personne va alors mieux.
Bien qu’entrer en contact avec une personne atteinte du syndrome de Diogène soit très compliqué, car il s’agit de personnes isolées, j’ai également remarqué que certains progressaient grâce à l’intérêt qui leur était porté. C’est en cela que ce projet est également thérapeutique.